Retour de session / Grandes marées d'octobre : une belle cueillette sous le beau temps

Grandes marées d'octobre

En ce début octobre, les gros coefficients sont revenus. Avec un pic à 110 de marnage le 08 octobre. La veille c'était 103. Un anticyclone stationnant sur la France, il aurait été dommage de ne pas en profiter…

La loi des douzièmes

Ces deux journées se sont un peu déroulées selon le même schéma. Des levers du jour plein de couleurs orangées avec le soleil se reflétant sur le miroir de la surface du plan d'eau. Un début de session tranquille pour chauffer le bonhomme. J'ai pris mon kayak steppe pour ces grandes marées. Malgré le fort courant, le steppe est assez puissant pour les contrer, si on fait attention a ne pas se mettre au milieu du jus. En début de session, je commence par traîner les poissons nageurs, le temps d'arriver sur mes spots à céphalopodes.

Quelques bars répondent présents, pas des poissons trophées mais c'est sympa de commencer la session par quelques poissons, cela augure d'une bonne journée. Arrivé sur les spots à céphalopodes, c'est là que le stepper rentre en scène. Le spot est en bordure de chenal de navigation, il y a une vingtaine de mètres de profondeur et la pêche va se faire sur la troisième et la quatrième heure de descendante, le moment de la marée où le courant est le plus fort selon la loi des douzièmes. Et pour ceux qui ont l'habitude d'aller sur l'eau, ils savent que cette loi est vraie.

Le steppe m'aide à ne pas dériver trop loin, je reste face au courant tout en steppant, en faisant du sur place, ou du moins en ne dérivant pas trop loin. Du coup je fais des dérives d'une trentaine de mètres, par rapport à ma bouée de chenal qui me sert de balise. Maîtriser ses dérives évite de passer son temps à les remonter… 

A ce petit jeu, mon panier de calamars est vite réalisé. Toujours la méthode tataki, avec une Aurie Q Search double glow en bas et une Calmero mini ultra flottante de chez Yo Zuri en haut, cette fois-ci en couleur orange. Quelques seiches aussi s'invitent au festin mais elles repartent à l'eau, je ne la garde pas.

Place à la cueillette 

Après cet épisode, il est temps de me rapprocher de mes lieux de cueillette. Cette année encore, la récolte des coquilles Saint-Jacques est interdite, toujours cette fameuse toxine ASP. On va se consacrer sur les crabes et les praires, cela sera suffisant. Je commence par un coin à palourdes, un bon 1/4 d'heure suffit pour ramasser une trentaine de grosses palourdes. Je passe ensuite sur mon coin à praires, là il faut un peu plus de temps. La cueillette se fait en marchant tranquille sur l'estran et en repérant le petit jet d'eau lorsque l'on passe à proximité. Il ne reste plus qu'à donner un petit coup de gratte pour trouver la praire, pas besoin de retourner l'estran.

La dernière heure est consacrée aux dormeurs, là je sélectionne. Ils sont nombreux sur mon spot et pas besoin de soulever des tonnes de cailloux, comme je le montre dans la vidéo en fin d'article. Je ne prélève que les plus gros mâles, les femelles restent sur l'estran. J'en prélève 4 ou 5, c'est suffisant pour deux bons repas ou pour une tarte écossaise en famille. La maille chez nous est à 15 cm de largeur de carapace, ceux prélevés font en général entre 20 et 22 cm. Une fois la cueillette faite, je termine comme toujours ma session par un bon pique-nique.

Cette marée, du fait de la météo, s'est réalisée en version short et tee shirt, c'est quand même agréable arrivé en octobre, c'est ce qu'on appelle l'été indien et on en profite. Au retour je traîne de nouveau mes leurres et les bars sont de nouveau en activité mais je dois rentrer, les crabes ne vont pas se cuire tout seul…

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