Pêche du peacock bass en Colombie : jour 9, profiter des conditions météo

Peacock bass du rio Mataven, Colombie. © Likid Fishing

Le dernier jour de pêche est arrivé, on y resterait bien une semaine de plus, mais ce n'est malheureusement pas possible. On va donc essayer de profiter au maximum de cette dernière journée.

Cette sixième journée de pêche est étonnamment calme et chaude, peu de butterfly et encore moins de tememsis se montrent.

Le repas du midi, un moment de repos et de partage.
Le repas du midi, un moment de repos et de partage.

Après la pause lunch du midi, la météo change et il se met à pleuvoir de façon continue, avec de l'orage. On ressent clairement que quelque chose se passe sous l'eau.

Arrivé dans une autre lagune où nous savons qu'un gros peacock bass est présent, car nous l'avons vu chasser deux jours plus tôt, mon collègue capture un peacock bass qui arbore une robe Paca. Ce poisson est lui aussi un tememsis, le peacock bass à trois bandes, ils sont capables de changer leur apparence. Cette couleur Paca serait la couleur qu'ils prennent pour chasser.

Être équipé contre la pluie

Sous cette latitude, la chaleur fait que l'on tolère mieux la pluie. De ce fait, il ne sert à rien de s'encombrer avec de grosses combinaisons étanches, par contre, prendre un K-way léger est nécessaire.

Les averses sont souvent intenses mais ne durent pas trop longtemps, donc dès que le soleil refait son apparition les vêtements sèchent rapidement. En plus de cet habit étanche, un petit sac étanche, pour ranger l'appareil photo et tous les objets qui nécessitent une protection contre l'eau est à prévoir.

La pluie peut déclencher l'activité des peacock bass.
La pluie peut déclencher l'activité des peacock bass.

Partir tôt et rentrer tard

Durant notre séjour, on a en grande majorité capturés des poissons le matin et le soir. La chaleur du milieu de journée semble mettre l'activité des poissons au ralenti.

Malheureusement, dans un séjour organisé comme celui-ci, nous sommes dépendants des horaires de fonctionnement du camp et celles-ci ne correspondaient pas avec l'activité optimale des poissons, nous devons donc faire avec.

De plus, le niveau bas des rivières empêchait de naviguer par faible luminosité, nous n'avions donc pas la possibilité de pêcher plus tôt ou plus tard. Mais, après cette observation, cela nous indique qu'il faut être assidue en début et en fin de journée, ainsi que durant tout changement de météo, comme une averse ou un passage nuageux.

Debriefing de la journée 

Cet orage a été l'élément déclencheur qui a activé les lagunes, car plusieurs gros poissons ont été capturés au même moment.

Lors de la pluie, on serait tenté de rentrer se mettre à l'abri, mais comme souvent, dans la pêche, les conditions climatiques qui n'arrangent pas les pêcheurs, conviennent aux poissons.

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