L'Adour, un fleuve à redécouvrir pour ses populations de truites sauvages

© Jacques Del Arco Aguirre

L'Adour prend sa source au Pic du Midi de Bigorre, au sud de Tarbes et au coeur des Pyrénées. Il se jette dans l'Océan Atlantique juste en aval de Bayonne, après un parcours de plus de 300 kilomètres.

C'est un cours d'eau de tout premier choix qui s'offre aux pêcheurs. Dame fario s'y épanouit sur un linéaire d'une petite centaine de kilomètres à découvrir avec ses cannes à pêche.

Une réunion de torrents de montagne riches en farios sauvages

C'est en vallée de Campan que le fleuve prend forme, lorsque se joignent 3 torrents de montagne tumultueux : l'Adour de Gripp, l'Adour de Lesponne, et l'Adour de Payolle.

Adour-Lesponne
L'Adour de Lesponne

Ces 3 torrents sont excellents à prospecter à la recherche de petites farios sauvages, combatives et méfiantes. La pêche aux appâts naturels est reine sur ces parcours. La pêche à la mouche avec de petits nymphes peut aussi donner de bons résultats, pour peu que le pêcheur soigne son approche et affine ses bas de ligne, spécialement lorsque les eaux sont basses et limpides à partir de la fin du printemps…

truite-Adour
truite-Adour

L'ensemble du linéaire de première catégorie à prospecter

Entre Sainte-Marie de Campan et Tarbes, l'Adour est un joli cours d'eau offrant de profils variés : les portions rapides alternent avec des secteurs plus calmes, autorisant aux passionnés de déployer leur technique fétiche : mouche, pêche aux poissons-nageurs, pêche au toc, tout est possible.

Les gestionnaires locaux ont développé sur ces portions du fleuve différents parcours pour étoffer l'offre de pêche disponible. On pourra par exemple se rendre sur les « parcours truite loisir » à Bagnères-de-Bigorre, Tarbes ou Maubourguet. Des parcours no-kill mouche artificielle fouettée et toc attendent également les pêcheurs à Bagnères, Tarbes et Campan, sur plus de 2 kilomètres de linéaire cumulé.

Adour-Tarbes
L'Adour à Tarbes

Certains affluents jouissent également d'une très bonne réputation. C'est le cas de l'Arros, autre petite pépite pyrénéenne à arpenter dans les environs.

Le fleuve continue de gagner en puissance jusqu'à Maubourguet et son passage en seconde catégorie piscicole : les densités de farios restent très bonnes, il n'est alors pas rare de croiser de beaux sujets.

Gave-Gavarnie
Le Gave de Gavarnie

La partie aval du fleuve riche en espèces piscicoles

L'Adour quitte ensuite les Hautes-Pyrénées, fait un petit crochet dans le Gers, poursuit son chemin entre les Landes et Pyrénées-Atlantiques. Le fleuve reçoit sur sa partie aval des affluents aux noms prestigieux, en particulier les gaves et la Nive. La diversité piscicole de ses eaux constitue sa richesse, puisque les poissons migrateurs tentent de résister à la pression anthropique (saumon atlantique, anguilles, lamproies, aloses…), avec le concours de structures locales soucieuses de leur protection. Les populations de carnassiers et de carpes faisant par ailleurs le bonheur des pêcheurs locaux.

Adour-Bayonne
L'Adour à Bayonne
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