Pro-Staff / Benjamin Leblois : “Il faut être irréprochable, respecter la marque”

Benjamin Leblois est ambassadeur des marques Delalande et Hearty Rise. Benjamin est passionné de pêche aux leurres et recherche les carnassiers en France et à l'étranger.

Bonjour Benjamin, peux-tu te présenter aux lecteurs de Peche.com ?

Bonjour à tous les lecteurs. J'ai 33 ans, je suis du Limousin plus précisément du Sud de la Haute-Vienne (87)  limite Dordogne. Je suis Pro Staff pour les marques Delalande Pêche et Hearty Rise. Je pêche essentiellement en lac du bord et en lac de barrage en bateau, dans le 24 et 87, et parfois sur les lacs de la forêt d'Orient et sur les lacs landais, mais aussi en Extrémadure. Je pêche le brochet, la perche, le sandre et le black-bass.

Tu peux nous parler de tes débuts en matière de pêche ?

Comme beaucoup je pense, j'ai débuté la pêche avec les membres de la famille en commençant par la pêche au coup en étang, puis assez vite en rivière à la recherche de la truite fario et du chevesne.

Puis avec les années, je me suis mis à la pêche de la carpe, mais une fois que j'ai goûté à la pêche aux leurres et ayant attrapé mon premier brochet, je suis tombé amoureux de cette pêche. De fil en aiguille, je me suis de plus en plus perfectionné et équipé pour traquer les carnassiers pour avec l'achat de mon premier bateau, et les premiers voyages de pêche en Suède et en Espagne, la découverte de plusieurs coins de France à la recherche des plus gros spécimens de carnassiers et le désir de battre mes records.

Quand, comment et pourquoi avoir accepté d'être Pro-Staff ?

Dans un premier temps, j'ai rejoint l'équipe de Delalande Pêche en 2019, après avoir fait durant trois années des candidatures pour rejoindre la marque, j'ai été accepté pour rentrer dans la Team Delalande. C'était un honneur de représenter la marque de leurre français et participer par la suite au développement de certains leurres et d'être contacté pour faire des tournages vidéos sur la pêche du brochet.

Puis en 2021, j'ai été contacté par Mr Didier Courtois pour rejoindre la marque Hearty Rise. Il m'a repéré grâce à mes publications et l'intérêt que je portais pour la marque, quant à pêcher avec une canne Hearty Rise on ne plus s'en passé. C'était un honneur de rejoindre l'équipe Hearty Rise et d'être appelé par Mr Courtois que je remercie encore pour sa confiance. Aujourd'hui, je m'occupe des réseaux sociaux pour la marque, et j'ai eu la chance de participer à plusieurs tournages vidéos pour Hearty Rise.

Être ambassadeur, cela veut dire quoi pour toi ?

Être ambassadeur, c'est représenter une marque, à travers le respect, l'humilité, le sérieux, la communication, le partage et le travail. Nous sommes des représentants de la marque au bord de l'eau et via les médias et réseaux sociaux, il faut être irréprochable, respecter la marque et le travail demandé. Il faut connaitre au mieux les articles de la marque et pouvoir les conseillers à n'importe qui pour n'importe quelle pêche.

Ton plus beau souvenir, ou une anecdote, en tant que Pro-Staff à partager avec nos lecteurs ?

Il y a tellement de souvenirs, difficile d'en choisir qu'un, mais je dirais la journée en tournage vidéo avec Cédrick Plasseau membre également de l'équipe Delalande sur les lacs de la forêt d'Orient.

Une matinée compliquée, un vent Nord / Nord Est les touches étaient rares, mais en début d'après-midi le vent tourne et là c'était bal trap, un lancé une touche. En pleine vidéo pour la promotion du Néo Shallow, les touches et les poissons s'enchaînent, même si les plus gros approchaient les 90 cm, la moyenne était dans les 80 cm. En à peine deux heures, une quinzaine de brochets étaient au bateau, et d'un seul coup plus rien. On été au bon endroit au bon moment avec le bon leurre et le bon colorie. C'était incroyable, cette phase d'activité sur une petite zone, l'équivalent d'un stade de football.

Quel regard portes-tu sur la pêche en France ?

C'était assez délicat, en tant que président d'AAPPMA, nous sommes souvent critiqués par les pêcheurs, car on ne lâche pas les poissons qu'ils désirent. Nous sommes là pour la protection du milieu aquatique donc lâcher sur nos cours d'eau de premières catégories des poissons qui n'ont pas lieu d'y être et contre notre perception de la protection du milieu demeure un point délicat.

En tant que pêcheur, il y a trop de différences entre les régions pour les tailles de captures, surtout pour les carnassiers, et pour la truite, c'est également le cas, et selon les secteurs pouvoir prélever six truites par jour et par pêcheur, c'est trop pour certains milieux, où maintenant, il est rare d'attraper de beaux spécimens.

En ayant voyagé et connu différentes législations, comme sur les lacs de la forêt d'Orient avec le système de bague pour le prélèvement, c'est une bonne chose, mais on a le souci de la garderie en France, on ne peut pas mettre un garde derrière chaque pêcheur. Il y a un manque de bon sens pour certains pêcheurs, oui bien sûr, on a le droit de prélever, je ne suis pas contre, mais prélever des poissons énormes, qui sont des vieux poissons et de très bons géniteurs, je trouve cela limite.

Heureusement qu'il y a la fenêtre de capture sur le brochet et sur la perche qui permet de préserver nos poissons record et de laisser une chance au prochain pêcheur de faire une capture exceptionnelle.

Un conseil pour les pêcheurs qui souhaitent un jour intégrer une Team de Pro-Staff ?

Il faut être passionné, prendre plaisir à pêcher avec les produits de la marque et les mettre en avant via des photos et/ou des vidéos. Il faut avant tout prendre du plaisir au bord de l'eau et être respectueux de notre si belle nature. Et aller à la pêche le plus possible et insister, comme nous le savons à la pêche, cela ne mord pas à tous les coups, il faut faire preuve de persévérance et être observateur. Pour finir, je dirais, gardez la pêche !

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