Pêcher le Lot et ses affluents, riches de nombreux carnassiers et de belles truites

Le Lot, au niveau du pont Valentré © Olivier Lalouf

Le Lot, une rivière riche en carnassier agréable à pêcher aux techniques sportives et dont certains affluents comme le Célé et le Vers qui recèlent des peuplements exceptionnels de truites.

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Pêcher le Lot 

C'est une rivière indolente avec cependant quelques beaux courants dûs à de petites retenues qui régulent son débit. Large de 30 à 60 mètres et profonde de 2 à 6 mètres dans les caves, elle serpente en de nombreux méandres le long des falaises calcaires qui guident son lit.

L'accès à ces rives est en général facile, mais les meilleurs coins sont bien sûr les plus difficiles à atteindre. Sa richesse en carnassiers en fait une rivière à pêcher de façon sportive au lancer. Du printemps à l'automne pour rechercher le brochet, la perche et le black-bass et au poisson mort manié durant les mois froids pour capturer les mêmes espèces auxquelles il faut ajouter le sandre. Les meilleures chances de prendre du sandre résident dans la recherche en profondeur des courants en aval des petits barrages.

De nombreux pêcheurs locaux le travaillent au gros lombric posé au fond et ramènent de temps en temps par petit déplacement. Le brochet se pêche naturellement aussi au vif.

La présence du black-bass est importante pour une rivière française. Il est réparti sur l'ensemble du parcours, mais quand même mieux représenté dans la traversée de Cahors en amont et en aval du pont de Valentré où certains spécimens avoisinent les 2 kilos.

Un autre coin privilégié est à signaler en aval du parcours, juste en amont de son confluent avec le Vert, en particulier entre Parnac et Saint Vincent rive d'Olt. Les meilleurs mois sont juillet et août lorsqu'il se tient très près de la surface. Il faut le rechercher le long des berges et surtout près des nénuphars, il faut aussi faire attention à ne pas se faire voir, car alors, il reste en place, mais ne mord pas.

Les meilleures techniques sont le lancer léger où ultra-léger et la mouche. Utilisez des poppers et des plugs bien bariolés à travailler par secousses en surface. Vous pouvez aussi le pêcher au printemps et en automne soit au vif avec un petit poisson soit avec un flotteur entre deux eaux en eschant un vairon. 

Les blancs, gardons, ablettes et rotengles sont bien représentés et le Lot est une rivière idéale pour les prendre à la pêche à l'anglaise et pourquoi pas à la mouche. 

La carpe et la tanche sont aussi présentes. La carpe est surtout pêchée dans les profondeurs, le long des méandres, aux environs de Pasturac et de Douelle. 

Le Célé, affluent du Lot
Le Célé, affluent du Lot

Pêcher les affluents du Lot

L'intérêt de ce parcours est complété par la richesse piscicole de certains des affluents du Lot. 
D'abord, son influent principal, le Célé qui est classé en 2e catégorie. Il est facile d'accès, car une route le longe continuellement. Les pêcheurs au coup sont tout à leur affaire sur cette rivière surtout peuplée en poissons blancs. Il arrive d'y prendre quelques truites farios surtout au coup du soir, le plus souvent à la cuillère. 

Les amateurs de carnassiers recherchent le brochet ou la perche moyennement représentée dans le Célé en revanche les pêcheurs de barbeaux peuvent capturer de belles prises sur des fonds de gravier là où le courant est assez soutenu. 

Un peu plus en aval, on retrouve le Vers. C'est un très beau ruisseau de plaine classé en première catégorie, avec une succession de courants rapides entrecoupés de calmes. Large de 3 à 4 mètres et profond de 1m50 au plus, le Vers n'est pas toujours facile d'accès. Son eau limpide oblige le pêcheur à se cacher. Ce ruisseau est idéal pour la pêche au lancer ultra-léger durant l'été et aux appâts naturels en début et en fin de période d'ouverture de la truite. Le cheptel en fario y est remarquable.

Les affluents suivants en descendant le cours du Lot n'ont que peu d'intérêt. Leur population en blancs et en carnassiers n'en vaut pas la peine. Ce sont le Tréboulou, le Bartassac, et la Brocicelle. 

Truite du Célé
Truite du Célé

Il vaut mieux consacrer son temps à découvrir et à pêcher le Vert dernier affluent (ne pas confondre avec le Vers, affluent cité auparavant). À l'aval du parcours, le ruisseau de première catégorie est très riche en truites farios et en black-bass. Large de 4 à 6 mètres et peu profond, les trous atteignent 1 mètre au plus.

Il y roule une eau cristalline avec des courants très rapides. La technique idéale est là aussi le lancer ultra-léger, la mouche est peu praticable, à cause des berges souvent très boisées. 
Les spécialistes à la sauterelle font de beaux paniers en se cachant bien et en faisant partir suffisamment de fil. 

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