/ 
L'équipe de France médaille de bronze !
Au terme d'une deuxième et dernière manche à suspens, l'équipe de France obtient la médaille de bronze par nation.
Jeremy SEGUIN et Tom BONTEMPELLI terminent troisièème de la deuxième manche, avec 5 et 3 points place, ils finissent septième au général en individuel.
A la première place du classement des nations, on trouve la Hongrie, suivie de près par la Roumanie. Ces deux nations ont surclassé ce championnat du monde notamment grâce à une grande maitrise de la pêche du walleye.
A noter que la France est troisième ex-aequo avec les anglais, mais reste troisième grâce à un meilleur total de centimètres et plus de captures.
Il fallait surtout éviter le "trou" pour accéder au podium, et la France l'a bien fait. Certaines nations ont en effet eu des bons résultats mais moins réguliers et avec au moins une manche complétement ratée. On pense notament aux hollandais ou aux américains qui ont été plutôt bon mais sont passés aux travers d'une de leur manche qui leur coûte cher.
Au final, il s'est capturé 108 poissons maillés dans toutes les catégories pour 18 duos sur deux manches. Le secteur A a donné plus que le secteur B où la très grande majorité des poissons ont été leurré sur le canal. Le bilan est très positif et la pêche était bien moins difficile qu'en italie en 2024.
Les mots de Jeremy et Tom
Quelles ont été les points forts de l'équipe et qu'est-ce qui nous a permis d'obtenir une médaille de bronze ?
Le point fort de notre équipe a été la complémentarité dans les techniques avec plus de gratte pour moi et des pêches plus dynamiques pour Jeremy.
Autre gros point fort, la confiance en l'autre et le mental. Le fait de rebondir et de s'adapter en fonction de l'évolution du plan de départ sans "s'enterrer" dans une mauvaise stratégie ou une stratégie qui arrive à bout de souffle. On sait s'écouter l'un l'autre et suivre les instincts de l'autre avec réactivité pour ne jamais subir.
Comment avez-vous abordé ce championnat du monde ?
Nous avons abordé ce championnat du monde avec un peu d'appréhension vis à vis des espèces de poissons, inconnues pour la plupart. Cependant, lors de la semaine de repérage de la partie de l'équipe arrivée plus tôt, nous avons été rassurés sur le fait que finalement, malgré des espèces nouvelles, nos techniques de street "habituelles" semblaient fonctionner (ligth texas, lames, micro jig...).
Finalement, les bass à petite bouche se pêchaient comme chez nous nous pêchons la perche, mais en ciblant les 20 premiers centimètres de bordures dès lors qu'il y avait une irrégularité le long des bordures de cailloux (bout de bois, cailloux plus gros que les autres ou un peu décalé), une pêche que je connais bien et que j'affectionne particulièrement sur nos black-bass français.
Les points fort de l'équipe : un préfishing en deux temps permettant une stratégie sur des gros poissons (walleye) et sur des poissons plus modestes (bass, drum, white fish). Notre force la réactivité et une sorte de powerfishing, même sur des berges "hostiles" avec des leurres finesses. On a adapté nos méthodes françaises aux eaux américaines, juste un tempo plus lent et très près du fond pour faire évoluer les leurres.
On a abordé ce championnat du monde assez sereinement, car le plan d'attaque était simple : plan A sandre plan B quota avec smallies et drum ou white bass.
Cette médaille et ce résultat est une vraie réussite pour la France après sa victoire l'an dernier en Italie. En 2026, rendez-vous aux Pays-bas pour le 5ème championnat du monde de Street fishing.
