Kayak version moteur
En ce lundi 13 octobre, le kayak à pris la direction de l'eau. Comme il y a quand même un peu de vent, j'ai passé le flotteur en version moteur. Ce kayak peut recevoir différentes propulsions. Un pédalier hélice, un stepper ( à pales) ou un moteur pour puits de steppe. C'est donc dans cette version que j'ai gréé mon kayak pour cette session.

Ce petit moteur 24 V s'installe à la place du steppe, aucune modification à effectuer. Il se glisse dans la boite existante en place du steppe et utilise les mêmes blocages, simple. Il est relié à une batterie lithium de grande capacité de 1100 W. L'ensemble est piloté grâce à un potentiomètre dont l'écran de fonction donne toutes les indications nécessaires au pilotage du kit. Trois possibilités de modes de fonctionnement. Mode 1, éco, 50 % de puissance batterie disponible, Mode 2 intermédiaire, 70 % de puissance batterie et mode 3, mode sport avec 100 % de la puissance batterie, là, ça déménage...
A la recherche des calamars
C'est donc ainsi équipé que j'entame cette session automnale « printanière ». Les calamars sont bien présents en ce moment et les mailles commencent à grandir. Pour m'y atteler, j'ai pris ma Kendoza 701 MH de chez Explorer Tackle, une nouveauté 2025. Elle est associée à un moulinet Penn Slammer 3500 et je lui ai mis mon montage tataki du moment. Une turlutte Aurie Q Search double glow en bas et une Calméro flottante en haut, le tout de couleur orange.
Après un petit tour de berges pour voir si quelques poissons sont actifs, je gagne ma dérive à calamars. Ils ne se font pas attendre. Les premiers calamars sont de taille modeste mais très vite les jolis entrent en activité. C'est souvent la turlutte flottante du haut qui prend les plus gros. La bascule est encore dans une bonne heure et le courant de marée associé au vent d'est me confortent dans mon idée d'avoir équipé mon flotteur du moteur. Les remontées de dérive se font plus rapidement et surtout plus facilement, deviendrait on un peu fainéant en vieillissant…. En tous cas, j'apprécie le concept. La bascule de marée arrive et je laisse momentanément les céphalopodes. Je passe en version traîne.

Je vais longer les bordures en promenant un de mes leurres favoris, un 3 DB Jerkbait, monté en hameçons single Owner. Je pêche dans 3 à 4 mètres d'eau et je finis par trouver quelques poissons. Arrivé devant la zone de parcs, il y a entre 6 et 8 mètres d'eau, je change de leurre et sors un leurre grande bavette trouvé sur la berge lors des dernières grandes marées. Cela ne loupe pas, un joli poisson bien rond va s'en saisir et me donner un combat sympathique.

Après cet intermède écailles, je retourne sur ma dérive à calamars. Ils sont déchaînés et je vais enregistrer plusieurs doublés de jolis calamars, avec même des suivis derrière les deux piqués sur les EGI. Les meilleures choses ont une fin et comme pour toutes mes sessions, celle-ci va se terminer par un bon casse-croûte. Je rejoins ma mise à l'eau en mode hors-bord. Ce petit moteur ne prend pas beaucoup de place, mais quelle efficacité. Comme on peut le voir dans la vidéo mise en fin d'article, le kayak avance beaucoup plus vite qu'au stepper, et c'est moins fatiguant…

Je partagerai le casse-croûte avec un invité surprise. Un compagnon à quatre pattes me fera son regard de chien battu, il a apprécié ma salade de mortadelle…