Espace et confort
En posant ce moteur central dans le puits de steppe, je récupère de la place dans mon espace pêche, il n'y a plus les bras de steppe. C'est aussi plus confort pour les jambes qui ne sont plus sollicitées. Cette place récupérée me permet de poser ma boite de leurres devant moi. De plus, lorsque l'on sort un poisson avec l'épuisette, pas de difficulté à la poser devant soi pour décrocher sa prise.

Cette sortie un peu plus longue côté distance, environ 20 km, était donc l'occasion de tester ce moteur sur une session de pêche. Pour la traîne, c'est idéal, on reste stable à la vitesse choisie et manifestement, le sillage du moteur ne gêne pas les poissons, il ne m'aura fallu que quelques minutes pour sortir mon premier bar, piqué sur un 3DB Jerkbait dans 4 mètres d'eau.
J'avais choisi, pour commencer, une vitesse entre 3 et 4 km/h. La canne est tenue en main. Dès le poisson piqué, je coupe le moteur, je vire à tribord puisque je tiens la canne de ma main gauche, le kayak se mettant perpendiculaire à la ligne, on peut alors le travailler correctement.

Maquereaux
Après cette première prise, j'en ferai 3 autres avec la même technique sur le secteur puis j'entame ma traversée de Rade. La mer est plate, il n'y a pas un brin de vent et je vais pouvoir pousser un peu. Je monte ma vitesse à 5 km/h avec un deep diver qui nage entre 3 et 4 mètres de profondeur. J'ai pris ma Kendoza 701 MH en puissance 10/40 grammes. Ce coup-ci, ce sont quelques maquereaux qui vont me rejoindre, en ce moment, ils sont assez gros. Il y a d'énormes bancs de sprats en rade et ils font bombance.
Pour ceux qui connaissent la Rade de Brest, je me suis dirigé vers le remblai des ports puis j'ai traversé la Rade en direction du Caro et de l'île ronde. En m'arrêtant avant l'île ronde, je passe au leurre souple avec un combo 12 grammes, tête Profyler d'Astufish et corps Yum pulse en 9 cm.

Grondins
Il y a 12 mètres d'eau et en grattant le fond, ce sont de jolis grondins perlon qui se feront prendre. Le perlon est une des 4 variétés de grondin présente en rade, avec le grondin rouge, le grondin camard et le grondin gris. Ces poissons sont superbes et offrent toujours l'occasion d'une belle photo.
Arrivé sur l'Île ronde, je sors les jigs et ce sont cette fois les chinchards qui vont s'y intéresser. Il y a une vingtaine de mètres de fond et ils se prennent lors de la descente du jig, un Udaï, sa nage planante à la descente fait la différence. Il est également très bon sur les pêches rapides sur chasses, il se lance loin.

Retour vers la rive côté Brest, cette fois-ci j'ai posé la canne et je prends une vitesse de 7,5 km/h pour traverser. C'est sûr que cela va plus vite qu'avec les jambes en propulsion, surtout ça tient la distance. Direction la plage du casse-croûte pour la pause traditionnelle puis retour vers la cale de départ.
Comme il fait vraiment beau, je prolonge le plaisir, je ferai encore quelques bars ados devant les pontons flottants de l'école de voile. Avant de sortir, je me referai un petit plaisir en poussant le moteur…

En conclusion, sur cette session, j'aurai navigué une vingtaine de kilomètres. Je suis parti avec la batterie chargée à bloc, j'ai passé sept heures sur l'eau. Une heure à une moyenne de 7,5/8 km/h, le reste du temps, la moyenne était de 4 km/h, j'ai consommé 32 % de batterie. J'espérai rencontrer les bonites, mais elles ne semblent pas être encore installées en rade. Sur les différentes pages de pêche, on signale quelques prises mais rien encore de significatifs et les thons rouges sont toujours au petit large devant le goulet… Le pic de chaleur annoncé dans les prochains jours devrait jouer en notre faveur.
Dans la vidéo suivante, je montre de nouveau le retrait du moteur du puits et l'hélice qui se replie seule, facilitant le mouvement, cette hélice rétractable est vraiment une belle idée.