Dernière chance pour attraper un beau payara de l'Orénoque !

Le payara est un super combattant. © Likid Fishing

Maintenant que j'ai sorti une très belle sardinata, je me concentre pour cette dernière journée sur la prise d'un beau payara, un poisson qui se décroche très facilement !

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Le payara est un superbe poisson de sport, il est combatif et quand ils sont actifs, ils donnent beaucoup de touches. Cependant, ils sont compliqués à sortir de l'eau.

Bien serrer le frein du moulinet

Pour la pêche du payara et des espèces qui ont une bouche dure, je conseille de serrer très fortement le frein du moulinet pour assurer le meilleur des ferrages. Ensuite, juste après la touche et avoir ferré, il faut desserrer le frein rapidement, pour éviter les décroches et accompagner le poisson lors de rush.

Les dents du payara sont impressionnantes !
Les dents du payara sont impressionnantes !

Hameçons triples ou simples ? 

J'ai pêché les deux premiers jours avec des hameçons triples, car c'est ce qui est recommandé par les guides... Étant un convaincu de l'utilisation hameçons simples sur les leurres dures, à partir de la troisième journée, je suis passé sur des hameçons simples pour voir si ce changement augmentait la probabilité de mener un combat à terme. Sur aussi peu de temps, je ne peux pas en tirer de conclusion, mais je trouve qu'avec les simples je tiens plus longtemps les poissons et en décroche moins.

Le vent 

Pour en revenir sur cette dernière journée de pêche sur l'Orénoque, la matinée ne donne pas grand chose. Cependant, après le repas du midi, le vent se lève et ceci devient intéressant. Nous arrivons sur un rocher exposé au vent sur une de ses rives. L'eau y est teintée à cause des vagues et des sédiments remués, ceci me motive à bien pêcher cette zone. Vu la couleur de l'eau, je délaisse mon leurre blanc utilisé les autres journées, pour un leurre jaune fluo.

Le blanc et le jaune fluo fonctionnent bien sur le payara.
Le blanc et le jaune fluo fonctionnent bien sur le payara.

Le courant n'est pas trop élevé sur cette zone, je délaisse aussi les animations rapides et ramène le leurre de façon plus modérée. Ainsi, j'ai toujours quelques loupés, mais je réussis à sortir plusieurs payaras pour conclure cette journée.

Le payara

La pêche du payara est une pêche très visuelle, la lecture de la surface de l'eau est très importante. Ceci me rappelle la pêche de l'aspe en Loire, d'ailleurs, je trouve que le payara se comporte de la même manière. C'est un très bon nageur, qui prend le temps de suivre et d'analyser le leurre.

J'ai essayé la même stratégie que celle de la pêche de l'aspe, c'est-à-dire de ramener très rapidement. Ceci semble déclencher les gros sujets, mais occasionne beaucoup de ratés.

J'ai adoré cette première partie du séjour sur l'Orénoque. La pêche y est très intéressante.

Après ces quatre jours passés à pêcher l'Orénoque, un très beau fleuve qui mérite d'être découvert, direction le Rio Tomo, pour cette fois-ci y pêcher le peacock bass !

 
 
 
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