Position de la FNPF
La FNPF estime que le texte est injuste et insuffisant, car :
Il ne concerne que les pêcheurs de loisir, alors que la situation de l'anguille exige des mesures plus larges.
Elle rappelle que l'anguille européenne est en danger critique d'extinction, avec une chute de 90 % des populations depuis les années 1980.
Principales demandes
Depuis 2010, la FNPF réclame :
Un moratoire général sur toutes les pêches d'anguilles (loisir et professionnelle), et non une interdiction ciblée.
Le renforcement de la lutte contre le braconnage.
La restauration de la continuité écologique des cours d'eau, afin de permettre la libre circulation des anguilles.
Un moratoire sur la pêche de la civelle (l'anguille juvénile).
Un plan de sortie de flotte pour aider les pêcheurs professionnels à se reconvertir.

Critique des chiffres officiels
Le ministère évoque un prélèvement de 700 tonnes d'anguilles jaunes par la pêche de loisir, chiffre que la FNPF juge irréaliste compte tenu des restrictions déjà en place depuis 2010.
Exigence de concertation
La FNPF souhaite un bilan national des actions menées et une concertation réelle au sein des instances officielles comme :
- Le Comité National Biodiversité
- Le Comité National Anguille
- Le Comité National de l'Eau
La FNPF accepte le principe d'une protection renforcée de l'anguille, mais refuse que les pêcheurs amateurs soient seuls pénalisés. Elle réclame un effort collectif et équitable pour sauver l'espèce en danger.

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