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Peux-tu te présenter aux lecteurs de Peche.com ?
Azara Mariani Ghjuvà -Bonjour, je m'appelle Ghjuvà Azara Mariani, je suis âgé de 20 ans et je vis dans l'un des plus beaux endroits du monde, la Corse. Je fais partie des Teams Delalande, Rodhouse ainsi que Pescanautic. Ma situation géographique me permet de traquer toutes les espèces, que ce soit en mer ou en eau douce, mais je me concentre principalement sur la pêche de la truite. Une traque qui me passionne, comme un mélange entre la pêche et la chasse au contact de la nature dans des sites exceptionnels.
Tu peux nous parler de tes débuts en matière de pêche ?
Azara Mariani Ghjuvà -Mon père, Louis Azara tenait avant ma naissance, un magasin de pêche dans les ruelles de Bastia, appelé l'Antre du pêcheur. Déjà à l'époque, on y retrouvait de tout, que ce soit pour la mer ou pour la rivière, les gens venaient de toute la Corse chercher les cuillères tournantes Panther Martin.
Après avoir changé de domaine d'activité, il s'est relancé dans le tourisme et a mis légèrement de côté la pêche. Nous allions tout de même, de temps en temps, pratiquer des petites pêches aux appâts depuis le bord de mer. Mais avec l'arrivée sur nos côtes des barracudas, il s'est remis doucement à pratiquer la pêche aux leurres et a décidé de m'emmener avec lui. C'est lors de ma première session au leurre à l'âge de six ans que j'ai pêché mon premier vrai gros poisson. Je m'en souviendrais sûrement toute ma vie… Un barracuda de 90 cm ! Forcément, après ce genre d'émotions, on est comme piqué, frappé par un virus, celui de la pêche.
Par la suite, il a commencé à m'emmener pêcher la truite, alors là, c'est devenu pire !!! On partait en montagne dans des rivières où l'eau était translucide. On voyait les truites suivre nos leurres avant de les attaquer. La pêche était alors déjà au centre de mes discussions et de mes préoccupations.
Quand, comment et pourquoi avoir accepté d'être Pro-Staff ?
Azara Mariani Ghjuvà -Mon premier contrat Pro-Staff, c'était il y a maintenant six ans. Je pêchai énormément la truite en lac de barrage et me retrouvais à pêcher sur les mêmes spots que des pêcheurs de la Team Delalande. Ensuite, nous sommes allés à la pêche ensemble à plusieurs reprises. Nous avons fait quelques vidéos et quelques poissons, c'est ainsi que mon premier contrat s'est fait tout à fait naturellement. J'avais déjà pour habitude d'utiliser les produits de la marque Delalande, étant parfaitement adapté à certains des spots dans lesquelles je me rendais.
Puis mon beau-frère, Kevin Guéniot, qui montait ses propres cannes à pêche et qui faisait déjà partie de la Team Rodhouse m'a initié au montage de cannes. Là, je suis devenu fou par le fait de pouvoir prendre un poisson avec du matériel qu'on a monté soi-même. On choisit sa canne, on calcule parfaitement pour qu'elle nous corresponde, c'était incroyable encore une fois et du coup encore piqué par un virus ! Un an plus tard, Goulven de chez Rodhouse m'a contacté et j'ai intégré avec plaisir la Team Rodhouse.
Au fur et à mesure du temps, j'ai essayé de perfectionner un maximum mon matériel. C'est passé par des tests, des réussites, des échecs. Au bout du compte, j'ai fini par équiper tous mes leurres pour la truite d'hameçons simples venant de la marque Bkk. C'est pour moi de loin, la meilleure marque qu'on puisse trouver au niveau des hameçons ! Pour les tresses, c'est pareil, la marque Pescanautic propose des tresses ADV que j'ai équipé dans 100 % de mes moulinets et que je trouve exceptionnelle. Par la suite, Guillaume Auger m'a contacté et nous avons établi un contrat Pro-Staff.
Être ambassadeur, cela veut dire quoi pour toi ?
Azara Mariani Ghjuvà -Pour moi être ambassadeur, cela veut dire porter les couleurs d'une marque, la mettre en avant, en parler lors de soirées entre pêcheurs, sur les réseaux sociaux… En fait, promouvoir un produit qui nous plaît réellement, avec lequel on pêche vraiment, et qui nous sert.
Ton plus beau souvenir, ou une anecdote, en tant que Pro-Staff à partager avec nos lecteurs ?
Azara Mariani Ghjuvà -Il y en a tellement, mais si il y en a un en particulier, cela s'est passé il y a trois ans. En Italie, grâce à notre groupe Pro-Staff Rodhouse, j'ai pu faire connaissance avec une personne qui maintenant est un ami, Fabio Morini. Fabio est venu pêcher chez nous en Corse, la truite, et nous avons discuté d'un poisson qui me faisait rêver depuis ma plus tendre enfance, la truite marmorata !
Nous sommes partis avec mon beau-frère et ma sœur, Kevin et Stella. Avec pour objectif de prendre une truite marmorata. Nous avons rejoint Fabio qui nous a emmenés dans ses spots. Un séjour où la pêche fut très difficile, à quatre pêcheurs nous avons eu que deux touches ! C'est durant le premier jour et dans la première heure de pêche, sous un orage comme rarement on n'en a vu, que Kevin a sorti une belle truite marmorata. Une explosion de joie, des pleurs, des cris, un souvenir qui restera gravé à jamais dans nos têtes. Un moment qui n'aurait pas été possible sans l'existence de ce Team Rodhouse, sans lequel nous n'aurions peut-être jamais rencontré Fabio.
Quel regard portes-tu sur la pêche en France ?
Azara Mariani Ghjuvà -La pêche se démocratise de plus en plus. Nombreux sont ceux qui attrapent le virus partout en France, dans des canaux, des lacs, des rivières. Partout où l'on va, on croise des pêcheurs.
Je suis content de voir la progression en matière de respect du poisson. Concernant l'univers des ambassadeurs, on retrouve de tout. Des vrais passionnés qui s'intéressent et se creusent la tête pour faire toujours plus de poissons. Des personnes qui sont réellement attachées à leurs sponsors. Et puis après, forcément, il y en a qui sont là, on ne sait pas trop pourquoi. C'est pareil dans tous les domaines de toute façon.
Un conseil pour les pêcheurs qui souhaitent un jour intégrer une Team de Pro-Staff ?
Azara Mariani Ghjuvà -Je trouve que de plus en plus, les jeunes pêcheurs se mettent beaucoup en tête d'être sponsorisés. Certes, beaucoup d'entre eux s'imaginent à la place de leurs idoles qu'ils peuvent voir sur des vidéos YouTube ou à la télévision pour certains. C'est compréhensible, mais il ne faut pas perdre l'idée que le plus important dans la pêche, reste la passion et seulement la passion. Elle se développe au bord de l'eau et pas forcément avec un T-shirt, poinçonné d'un logo.
C'est sûr que si ils en ont l'occasion, il faut la saisir. Cela permet de rencontrer du monde un petit peu partout sur le territoire, parfois comme on a pu le voir se faire des amis, et surtout cela fait progresser énormément. N'envoyez pas des messages à toutes les marques en espérant que l'une d'entre elle vous contacte. Soyez vous-même, pêchez avec des produits que vous aimez et qui vous font prendre du poisson. Des produits qui sont adaptés à vos techniques de pêche, et ne vous forcez pas à utiliser les produits dans l'objectif d'être sponsorisé.
Et si un jour une marque vous contacte parce que vous utilisez ses produits dans votre quotidien et de manière naturelle et instinctive, alors là, vous pourrez dire oui sereinement. En sachant que vous ne vous retrouverez pas forcer à utiliser les produits puisque c'est pour vous ce qui constitue déjà vos boîtes de pêche.
