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Nous avons évoqué dans un sujet précédent l'intérêt des pêches hivernales pour réussir à capturer un gros sandre du bord. Les créneaux ne seront peut-être pas nombreux, alors il est important d'optimiser vos sorties.
Attendre la crue
Lorsque le temps est compté et que les sorties dans le froid ne peuvent s'éterniser, il faut choisir le bon moment pour atteindre son objectif et miser sur les coups d'eau. Alors surveillez la météo et attendez les grosses pluies pour arpenter les berges.
Le début de la crue, lorsque l'eau commence à monter et à envahir les berges est souvent un moment productif. Les sandres savent qu'ils vont traverser une période un peu difficile et profitent de cet instant pour se nourrir et faire des provisions
Au cœur de la crue, l'eau est particulièrement turbide et l'activité est lente, mais c'est réellement le moment où vous pourrez faire craquer un poisson énorme sous votre canne !
Enfin, lorsque les pluies cessent et que l'eau s'éclaircit, l'activité s'accélère à nouveau.
Les postes évidents
Il existe un grand nombre de postes évidents dont le critère commun est d'être abrités du courant. Ainsi, vous pourrez prospecter des zones parfois vastes et nettement identifiables lors de vos promenades ou même sur Google earth. Mais ces postes étant évidents, ils seront pêchés et repêchés à de nombreuses reprises…
L'aval des îles, les écluses, un port, une darse ou un bras mort sont des spots que vous devrez prospecter. Mais l'intérieur d'un virage, un obstacle important en pleine eau ou une découpe de la berge créant un remous ou un contre-courant seront tout autant productifs.
Chercher l'anomalie sur les bordures
Cependant, il faut souvent savoir sortir des sentiers battus pour capturer les poissons que les autres pêcheurs ne prennent pas. Alors je vous recommande de prospecter les berges à la recherche de la moindre anomalie créant un calme, même restreint.
Un mètre carré suffit pour abriter quelques petits sandres ou un très gros spécimen et vous pourrez être certains qu'ils ont été peu sollicités par la majorité de vos confrères. Ainsi, il suffit d'un arbre immergé, d'un décroché de la berge d'à peine 50 cm de large, d'une roche, d'une cale de mise à l'eau, etc. Même dans moins d'un mètre d'eau et sous le scion de votre canne, vous pourrez réaliser de belles captures.
Comprendre vos spots
Avec l'expérience des sorties, vous deviendrez plus efficaces, à condition d'analyser et de retenir certains paramètres. Les spots de crue fonctionnent selon deux paramètres que sont la hauteur d'eau et sa turbidité. Il est donc important de prendre des points de repères et d'identifier « un circuit » qui vous resserviront les années suivantes.
Pêchez lentement et insistez
Lors des crues, les périodes d'activité sont parfois courtes dans une journée. La bonne stratégie consiste à insister un long moment sur les différents spots et à ne pas hésiter à repasser plusieurs fois au même endroit.
De plus, compte tenu de la turbidité et de la température de l'eau, il est préférable de pêcher lentement, méticuleusement et de réaliser des pauses dans vos animations.
Variez les animations et les leurres
En concernant cette ligne directrice de pêche lente et insistante, n'hésitez pas cependant à varier les animations qui peuvent être à gratter, en linéaire ou encore en petite traction avec un leurre un peu plus plombé et sonore que pour les animations précédentes.
De même, si la tendance est au coloris flashy comme le jaune, l'orange et le rose, n'hésitez pas à alterner avec des coloris naturels, notamment lorsque l'eau s'éclaircit. Variez les formes de leurres également en allant du shad au finess, en passant par les grubs et n'hésitez pas à mettre un peu d'attractant et éventuellement un rattle.
