Retour de session / Canada : retour d'une belle session de pêche en verticale multi-espèces

Brochet capturé en verticale. © Likid Fishing

L'objectif principal de cette session était la recherche du doré, un poisson similaire au sandre, elle s'est finalement terminée en une session multi-espèces avec son lot agréable de surprises !

Le lever du soleil

Une chose très importante, même si l'on est en hiver et que l'on pourrait croire que ceci a moins d'importance, est que la première heure qui suit le lever du soleil est celle qui correspond avec une présence maximale des poissons, visibles sur l'échosondeur. Au fur et à mesure de la matinée, je vois le mouvement des poissons, avec la densité qui réduit fortement, ce qui est le signe que les poissons changent d'endroit pour retourner en profondeur. Le même phénomène est observable à la tombée de la nuit, avec des poissons qui reviennent vers des profondeurs moins élevées. Il faut donc maximiser ce temps de présence des poissons dans les faibles profondeurs.

Le bon leurre

L'eau claire et translucide me fait pencher pour l'utilisation de têtes plombées et de leurres aux couleurs naturelles et les résultats ne se font pas attendre avec un joli brochet après cinq minutes de pêche, suivi rapidement de quelques mariganes qui n'ont pas eu peur d'attaquer un leurre de 4 pouces. Généralement, pour cette espèce, on utilise des leurres de 2 pouces et moins.

Marigane.
Marigane.

Concernant les couleurs de leurre, j'utilise le blanc au début de la session, lorsque la luminosité est faible, pour finir sur des couleurs plus transparentes au fur et à mesure que le soleil se lève.

One up shad de sawamura et easy shiner impact de keitech, des références pour la pêche du doré et du sandre.
One up shad de Sawamura et easy shiner de Keitech, des références pour la pêche du doré et du sandre.

La bonne zone

Même si ce brochet est un beau poisson qui fait plaisir, ce n'est pas l'espèce recherchée et je préfère donc prospecter ailleurs, pour trouver la zone où se tiennent les dorés. Pour profiter au maximum de l'instant d'activité du lever du jour, je prospecte assez rapidement les différentes zones pour localiser les poissons, et, par la suite, insister par des passages successifs sur les zones prometteuses. En effet, lorsque que je trouve une zone poissonneuse, je préfère faire des passages répétés à vitesse constante, plutôt que de réduire ma vitesse. Même si la présence de poissons sur l'échosondeur peut donner l'envie de ralentir pour laisser le leurre plus longtemps dans leur champ de vision, ceci peut s'avérer être une erreur, car ce qui déclenche les attaques est un leurre qui nage, pas un leurre qui fait du surplace, du moins ce jour-ci.

Dans cette prospection, j'explore une bordure rocheuse de 4 mètres de profondeur. Cette bordure est prometteuse, car il y a beaucoup ;d'échos de poissons. Cependant, je me rends compte rapidement que ce ne sont pas des dorés, mais des bars rayés qui fréquentent la zone.

Les bars rayés fréquentent les affluents du fleuve St-Laurent.
Les bars rayés fréquentent les affluents du fleuve St-Laurent.

Par expérience, les bars et les dorés ne semblent pas cohabiter, et à chaque fois que les bars sont présents, je ne fais pas de dorés. Je décide donc de ne pas m'attarder sur cette zone et de continuer cette bordure, mais plus loin qu'où les bars se tiennent. En réalisant plusieurs dérives, je prends enfin quelques dorés, sans réellement cibler une zone précise, si ce n'est la profondeur dans laquelle ils se tiennent.

Doré noir.
Doré noir.

C'est une zone que je connais bien et le fait de connaître les zones de tenue des poissons me permet de passer rapidement d'une zone à l'autre, car ce que je peux observer, c'est que les brochets, les bars et les dorés fréquentent les mêmes zones, mais ne cohabitent pas. Donc, si une zone est accaparée par un grand banc de bars rayés, comme je ne recherche pas le bar, je suis mieux de prospecter ailleurs.

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