Retour de session / Pêche en été en kayak, se lever tôt et pêcher fin pour réussir

© Paul Duval

L'été, se lever de bonne heure est souvent gage de réussite lorsque l'on pêche en kayak. Sortir avant la foule est primordiale, mais il ne faut pas oublier aussi de pêcher plus fin, car l'eau est souvent plus claire.

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S'adapter à la saison

Se lever tôt pour mieux pêcher
Se lever tôt pour mieux pêcher

Avec le retour des beaux jours, les bords de mer sont souvent très fréquentés. Qui dit grande fréquentation, dit animation et donc du bruit. Les poissons n'aiment pas le bruit, alors il est bon de se lever avec le soleil. Les deux dernières sorties réalisées la semaine dernière, avant l'arrivée du mauvais temps sur la pointe Bretagne, me confortent dans ce constat. Deux sorties, à peu de chose près, identiques.

Arrivé à mon habitude un peu avant le lever du soleil, le temps de gréer le kayak, ce qui me prend une petite dizaine de minutes, je me mets à l'eau au départ de ma cale habituelle. Comme ce sont des sorties courtes, moins de 4 heures, j'ai pris mon kayak steppe. J'ai gréé deux cannes, une avec un poisson nageur pour la zone 0-2 mètres et une avec un leurre grande bavette pour la zone jusque 5/6 mètres. La zone est calme, pas de vent, c'est pétole. Il n'y a pas un bruit sur l'eau, les motorisés ne sont pas encore sur l'eau et encore moins les touristes.

Le moment opportun

Un joli bar
Un joli bar

C'est le moment que je préfère, il reste encore une dizaine de minutes avant que le soleil ne passe au dessus des arbres là-bas, de l'autre côté de la rade. J'ai le temps de faire quelques mètres au départ de la cale, je lance mon 3DB, baisse le pick-up, 2 tours de manivelle et bim, c'est pendu et pas vilain. C'est la meilleure façon de commencer la journée. Le poisson me donne un bon combat avant de finir dans l'épuisette et de prendre la pause pour la postérité et de repartir en vitesse après la photo.

Les maquereaux sont également bien présents et ils participent à la liesse générale. Ce sera ainsi deux jours de suite, 3 ou 4 poissons avant que le soleil ne se lève et ensuite, les chasses se déclenchent. Contrairement au début du mois où c'étaient de grandes chasses, là, ce sont de petites activités qui ne durent que quelques minutes, mais qui sont très intenses. Cette pêche va se dérouler ainsi jusque vers les 09 h 00, heure à laquelle le plan d'eau commence à être envahi et donc bruyant.

Les parcs, des valeurs sûres

Les maquereaux sont aussi là
Les maquereaux sont aussi là

J'en profiterai pour faire quelques kilomètres au steppe, c'est un peu comme si en même temps, je faisais mon jogging. De temps en temps, un poisson par ci, un poisson par là, mais l'activité de chasses est terminée. En filant jusqu'aux parcs, je retomberai sur un poisson correct, juste sous le pont qui enjambe l'Elorn. Les parcs en rade, un peu comme partout, sont des valeurs sûres et il est bon d'y consacrer un moment de la session du jour. Sur le retour, je vois quelques remous en limite de zone de baignade, je lance de nouveau mon 3DB dans la zone convoitée, je n'ai même pas le temps de mouliner qu'un joli bar s'est emparé du leurre. Au nez et à la barbe d'un motorisé qui devait pêcher avec un plomb de 150 grammes tellement cela faisait du bruit au contact de l'eau. Je pense qu'il devait les assommer plutôt que de les pêcher.

C'est encore une des clefs de la réussite sur les pêches d'été où l'eau est plus claire, ne pas hésiter à descendre le diamètre du fluorocarbone et à prendre un fluorocarbone de très bonne qualité.

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