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Des occasions à ne pas manquer
Quand un ami te demande si tu sors samedi, que tu regardes les prévisions et que c'est l'été qui est annoncé, tu dis banco !
Cette arrière-saison nous gâte sur la pointe Bretagne, du beau temps, des températures agréables, pas de vent. Et si en plus il y a des gros coefficients, il est difficile de résister… Une session automnale où l'on se serait cru en été, il ne faut pas hésiter.
Pour cette sortie par gros coefficients, on décide de commencer par pêcher au poisson nageur, en se laissant porter par le courant de marée descendante.
Les poissons sont en activité et nous commençons, dès la mise à l'eau, à enchaîner les prises, du bar essentiellement, avec des poissons de 45 à 55 cm. Ce ne sont pas des monstres, mais le combat dans le courant soutenu est intéressant.
Déterminer le choix du poisson nageur
Les poissons nageurs utilisés sont des Yo-zuri, du 3DB Shad en 70 qui nage dans les 3 mètres de profondeur et des Deep Diver en 110 qui eux descendent jusqu'à 6 mètres. Il est important d'utiliser des leurres différents pour prospecter plusieurs hauteurs d'eau. Je tiens compte aussi de la hauteur d'eau qu'il reste sous le leurre.
Si le fond est à 10 mètres, je vais prendre un leurre qui nage à mi-hauteur et je fais de même pour toutes les hauteurs d'eau. Quand l'eau est claire comme ce jour-là, ceci augmente le rayon d'action des leurres et un poisson dans 10 mètres d'eau voit les leurres de loin. Arrivés dans des fonds de 15 mètres, ce sont les poissons bleus qui vont s'intéresser à nos leurres, chinchards et gros maquereaux nous donnent également de bons combats.
L'heure de la marée est bientôt arrivée et nous en profitons pour poser nos kayaks sur l'estran. Les crabes dormeurs sont bien présents en ce moment et nous en ramassons quelques-uns. Pas besoin de retourner les cailloux sur ce spot, ils sont à peine enterrés dans le sable dans les veines d'eau bien oxygénées…
La récolte faite, nous en profitons pour faire la pause casse-croûte et refaire le monde de la pêche en kayak en attendant la bascule de marée, un moment propice qu'il ne faut pas rater. Direction un autre spot, non loin de notre mise à l'eau, il ne faut pas traîner, car nous avons presque trois quarts d'heure de navigation.
Choisir le bon spot
Avec nos kayaks propulsés et le courant de marée montante, nous sommes sur le spot convoité au bon moment. Ce spot se trouve au niveau de pontons flottants et le poisson est souvent posté dessous. Cela ne loupe pas, les bars sont bien là, nous en piquerons 5 ou 6 chacun, bien maillés en une demi-heure.
Bien sûr, tous ces poissons seront relâchés en pleine forme. Là encore nous utilisons des poissons nageurs qui évoluent dans les 2,5 mètres de profondeur. Ils doivent nager sous les pontons et c'est la bonne profondeur pour décider les labrax…
Après nous être bien amusés, il est temps de rentrer, le coin commençant à être envahi par les planches et les avirons de mer. Nous avons passé un bon moment sur l'eau, avec pas mal de poissons maillés et plusieurs espèces, bars, maquereaux, chinchards, pageot, et même une raie torpille marbrée qui m'aura donné une bonne décharge. C'est risqué la pêche en kayak, sans oublier nos chers crustacés.
Ces sorties en kayak sous l'été indien sont souvent magiques. Retrouvez un résumé de cette sortie en vidéo :
