La pince à thon, un outil indispensable pour maîtriser ces géants des mers !

Un thon rouge pris au leurre en bretagne. © Benjamin Le Provost

Outil indispensable pour tous les pêcheurs de thon rouge, la pince, ou fish-grip, facilite la dernière étape du combat à savoir, décrocher le poisson et le relâcher dans les meilleures conditions. Voyons quels sont les différents modèles existants ainsi que quelques conseils concernant leur utilisation.

Parmi les accessoires quasi indispensables pour pratiquer la pêche sportive du thon rouge, la pince, ou fish-grip, a une place de choix..

Une fois le poisson arrivé en surface le long du bateau, celle-ci vous permettra de le maîtriser afin d'assurer votre sécurité, celle du poisson et de le manipuler plus facilement.

Les différents modèles

  • Le modèle « big game », distribué par la société française Amiaud, est celui que l'on retrouve le plus fréquemment à bord des embarcations, certainement en raison de sa disponibilité en magasin.
Pince à thon Amiaud.
Pince à thon Amiaud.

Son ouverture de 6 cm et sa résistance annoncée pour des spécimens de 300 kilos suffisent pour la majorité des poissons rencontrés sur les côtes françaises.

  • Un second modèle, distribué par Pratiko existe également. Disponible en 3 tailles d'ouverture, il est assez difficile de se le procurer en magasin.
Pince à thon Pratiko.
Pince à thon Pratiko.

Comment l'utiliser ?

La pince, mesurant entre 1m et 1,30 m, s'ouvre en pressant la poignée et se referme en relâchant celle-ci.

Lorsque le poisson arrive au bateau et après l'avoir ligné, c'est-à-dire avoir saisi la ligne à la main, il faut parvenir à pincer la partie inférieure de sa gueule avec la pince. Cette étape n'est pas si évidente que cela, le poisson aura souvent la gueule fermée en arrivant au bateau. Vous devrez sûrement vous y reprendre à plusieurs fois tout en prenant garde de ne pas pincer le shock leader (bas de ligne) sous peine de voir tous les efforts du combat réduits à néant.

Dès que cela est réalisé, j'embraye légèrement en avant afin d'avoir une vitesse très faible, aux alentours des 1,5 à 2 nds. Cela a pour effet de créer un courant et ainsi oxygéner le poisson.

Thon rouge saisi grâce à la pince Amiaud et oxygéné le long du bateau.
Thon rouge saisi grâce à la pince Amiaud et oxygéné le long du bateau.

À présent, vous avez le temps nécessaire pour le décrocher, réaliser quelques photos sans le sortir de l'eau et le relâcher dans les meilleures conditions possibles. N'hésitez pas à faire durer cette période d'oxygénation, surtout après un long combat.

Les erreurs à éviter

Certaines pinces ont un défaut majeur, à savoir si vous poussez votre pince vers le poisson, les mâchoires ont tendance à s'ouvrir. Pour pallier cela, maintenez constamment une pression à l'opposé du poisson afin d'éviter ce genre de désagrément.

Aussi, pensez à assurer votre pince avec un petit bout afin d'éviter que celle-ci ne vous échappe des mains.

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